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  • Photo du rédacteurCamille

Ce que l’écologie n’est pas

Grâce à la magie de la publicité et du « green-washing » (c'est-à-dire la fausse prétention écologique qu'affichent certaines marques pourtant peu éthiques dans le but de redorer leur image), presque tout ce qu’on croise au quotidien peut désormais être qualifié d’écologique ! Nos « gestes », mais aussi nos vêtements, nos cosmétiques, jusqu’à notre produit-vaisselle, ou, plus étonnant, le plastique de nos bouteilles… Mais au-delà de l’argument marketing, qu’est-ce qui est vraiment écologique ? Et même : qu’est-ce que l’écologie ?


On a tous une petite idée à ce sujet… Mais aussi, souvent, quelques #IdéesReçues ! Comment s’y retrouver ? Comment faire des choix en pleine conscience et en accord avec soi-même ? A défaut de prétendre pouvoir décider pour de bon de ce qu’est vraiment l’écologie, voici au moins quatre choses qu’à mes yeux, l’écologie n’est pas.





1- Une morale


Rassurez-vous : cet article ne vous donnera ni leçon de conduite, ni leçon de morale. Car bien souvent, les discours sur l’écologie sont malheureusement moralisateurs… Et cela n’est ni agréable, ni efficace !

En français, le mot « écologie » a deux sens ; l’un scientifique, l’autre politique. La deuxième définition de l’écologie est la suivante :


«Ecologie : Mouvement de pensée visant à un meilleur équilibre entre l'homme et son environnement naturel ainsi qu'à la protection de ce dernier. »


L’écologie est donc un mouvement. Bonne nouvelle : un mouvement ne s’impose pas. Il est, par définition, vivant et libre ! On peut le suivre, le rejoindre, voire le mener ; on peut le cesser, le reprendre. On peut en débattre, avoir un avis, changer d’avis (plusieurs fois).

L’écologie est donc, en réalité, à l’opposé du code moral. N’en déplaise aux moralisateurs, il n’y a pas vraiment de bien ni de mal en écologie, pas plus que de honte ni de culpabilité à avoir si on n’est pas « parfaitement écolo ». La réponse écologique n'est pas manichéenne.


2- Une compétition


Dans le même ordre d’idée, l’écologie n’est pas une compétition !


L’échange d’idées, de #BonsPlans, d’astuces, le dialogue, le débat, la critique constructive, d’accord ; le sabordage de vos efforts, pas d’accord.


L’écologie n’est ni une course, ni une fin en soi.


A tous ceux qui vous font des remarques désobligeantes sur votre degré d’imperfection écolo (alors que bien souvent, ils ne sont pas irréprochables non plus…), répondez sans hésiter : « Mieux vaut fait que parfait. »


3- Une bonne action


L’écolo revendiqué peut agacer par son côté bon samaritain. Mais si on y réfléchit un peu, pour qui ou pour quoi est-on écolo ? Pour la planète ? Ou… pour soi-même (au-delà de sa bonne conscience) ?


Car honnêtement, les premiers menacés à terme par le réchauffement climatique (outre les ours polaires), l’effondrement de la biodiversité (outre les insectes) et la pollution (outre les fleurs et les petits oiseaux)… Ce sont les êtres humains.


Alors, si être écolo, c’était finalement penser à soi – et donc, être carrément égoïste ? Oui, égoïste ! Dans le bon sens du terme. Après tout, en principe, il n’y a pas de mal à se faire du bien avec un bon air frais, de bons aliments sains (y compris le chocolat), une eau pure et des paysages splendides pour aller passer ses vacances. Ça ne vous tente, pas, vous ?


4- Une évidence


Surtout, si les choix écologiques étaient simples à faire, il y a bien longtemps que le débat serait clos !


Un petit exemple : pour décorer votre mariage de façon écologique, vaut-il mieux :

- Acheter des fleurs coupées d’un producteur local (qui seront donc jetées ensuite) ;

- Louer des plantes en pot importées de Hollande (qui pourront être replantées, mais transportées en camion) ;

- Ou utiliser des bouquets de fleurs artificielles (réutilisables pour d’autres occasions, mais fabriquées en plastique) ?


Protection de l’environnement, économie des ressources, préservation de la biodiversité, lutte contre le réchauffement climatique… Plusieurs aspects cohabitent sous la même réalité, et il n’est pas évident de s’y retrouver.


Et quand on complique l’équation avec d’autres variables également importantes à nos yeux, comme le fait-main ou l’artisanal, c’est encore moins simple…

Je vous propose une solution pour ne pas vous retrouver coincé.e et, finalement, de dépit, battre en retraite et ne pas agir du tout : PRIORISER. Pour cela, deux façons de faire :

- Premièrement, choisir votre cheval de bataille ; par exemple :

> Minimiser l’impact carbone ;

> Limiter l’utilisation de ressources rares ;

> Limiter la pollution de l’environnement ;

> Etc.


- Deuxièmement, choisir votre arme de prédilection ; par exemple :

> Le recyclage / compostage des déchets

> Le zéro-déchet (jeter le moins possible)

> Le bio

> Etc.


Et ensuite, combiner vos priorités pour effectuer les « meilleurs » choix !


Surtout, garder à l’esprit qu’il n’existe pas UNE solution écologique, mais bien DES façons de résoudre un même dilemme.


Et enfin, que nul n’est parfait.


PS : Envie de conjuguer « écologie » et « magie » pour votre événement, sans trop savoir par où commencer ? Depuis notre premier rendez-vous et tout au long de l’organisation de votre projet, je vous guiderai vers les choix qui vous correspondent le mieux pour ne sacrifier aucun des critères importants à vos yeux !

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